Notre
association
MCV
intervient
depuis
plusieurs
années
consécutives,
dans
le
cadre
d’un
projet
d’action
de
sensibilisation auprès des enfants des écoles …...
Depuis
la
loi
du
11
février
2005
relative
à
l'égalité
des
droits
et
des
chances,
la
participation
et
la
citoyenneté
des
personnes
handicapées,
le
handicap
est
envisagé
dans
sa
dimension
sociale,
c'est-à-dire
en
prenant
en
compte
la
situation du jeune dans son environnement.
Cette
volonté
d’intégration
revêt
une
importance
particulière
pour
les
enfants
et
les
adolescents
fragilisés
par
une
maladie
ou
par
un
accident.
Favoriser,
leur
accueil
dans
un
cadre
éducatif
ordinaire,
constitue
une
démarche
de
partage,
de
mixité
sociale,
une
ouverture
sur
les
autres.
C’est
également
une
façon
de
les
préparer
à
une
vie
autonome.
L’école,
comme
les
centres
de
loisirs
représentent
des
lieux
privilégiés
d’apprentissage
et
de
socialisation.
Aux
travers
des
pratiques
partagées,
les
enfants
et
les
jeunes
apprennent
la
tolérance,
le
respect
de
leurs
différences
et
la
nécessaire
solidarité
dont
la
société
a
besoin.
L’aspect
ludique
des
activités
culturelles
ou
physiques
proposées
favorise la notion d’intégration.
Pour
assurer
au
mieux
la
cohésion
des
discours
et
de
cette
démarche
commune
d’intégration,
il
nous
est
paru
nécessaire
que
les
personnes
participant
à
l’organisation
et
à
l’animation
de
ces
journées
puissent
s’y
préparer
du
mieux possible.
Le
but
de
notre
petit
livret
est
donc
de
vous
présenter
le
cadre
de
notre
structure
et
de
nos
interventions,
de
faire
connaissance
avec
notre
approche
du
handicap
et
nos
méthodes
de
travail
autour
de
la
sensibilisation
et
de
vous permettre de vous y intégrer l’espace de ces journées.
Les journées de sensibilisation
Les
journées
de
sensibilisation
permettent
d'ouvrir
de
nouvelles
perspectives
et
de
changer
le
regard
collectif
sur
le
handicap
à
l'École.
Cette
action
s’inscrit
dans
la
continuité
de
nos
différents
projets
menés
autour
de
la
sensibilisation
depuis
notre
création en 2009.
Ces journées sont l’occasion de faire le point avec le public sur nos représentations du handicap.
Par
la
réflexion
et
l’apport
de
quelques
informations,
elles
nous
aident
à
dépasser
les
barrières
des
préjugés
et
des
représentations.
Les
actions
mises
en
place
se
veulent
à
la
fois
ludiques
et
didactiques
.
L’approche
ludique
étant
un
facteur
d'intégration
et
un
terrain
de
partage
et
de
solidarité
universelle.
Elles
permettent
aux
jeunes
de
se
mettre
en
situation
et
de
verbaliser
leurs
ressentis.
L’initiative poursuit plusieurs objectifs :
Sensibiliser les élèves et les adultes aux enjeux de la scolarisation des élèves handicapés ;
Accompagner
les
jeunes
dans
leur
apprentissage
de
la
citoyenneté,
en
leur
permettant
d’être
acteurs
de
la
vie
de
la
cité
et
d’y
mettre du sens au quotidien ;
Faire évoluer les pratiques et les mentalités en ayant une approche réfléchie du handicap ;
Tendre à atténuer les préjugés, et les phénomènes de discrimination ;
Favoriser des échanges enrichissant en s’appuyant sur les expériences des participants ;
Valoriser les actions engagées par le ministère chargé de l'Éducation nationale, les académies et leurs partenaires.
Intervenants :
Membres de MCV, de la mairie, enseignants, parents volontaires (accompagnateur d’un groupe ou animateur d’un
atelier), qui forment une communauté éducative.
Lieux, dates et horaires
Les actions se situent en général dans les Ecoles
Les dates sont définies par les Ecoles
Les horaires sont adaptés au temps de classe.
Organisation :
Les
journées
sont
construites
avec
l’implication
du
cadre
enseignant
qui
intègre
ses
journées
dans
le
cursus
scolaire
tout
en
respectant les directives de l’éducation nationale.
La
démarche
de
sensibilisation
et
de
réflexion
autour
du
handicap
avec
les
enfants
se
fait
aux
travers
d’ateliers.
Par
l’expérience
des
actions
passées,
nous
avons
fait
le
choix
de
prendre
d’avantage
de
temps
pour
échanger
et
donc
sensibiliser.
De ce fait, chaque niveau participe à un seul atelier correspondant à un type de situation de handicap.
Les ateliers se déroulent de la façon suivante :
- Répartition des enfants au sein de différents groupes,
- Accueil des groupes et présentation de l’atelier,
- Mise en situation de handicap, période de pratique,
- Retour, questionnement et réflexion sur la notion de handicap au quotidien.
- Bilan.
Le matériel.
M.C.V. en fonction des ateliers mis en œuvre, prépare et achemine tous les éléments matériels utiles au déroulement de
chaque session pratique des ateliers.
Objectifs de l’association M.C.V
L'association crée en 2009 a notamment pour objet :
La promotion et le développement des activités physiques et sportives adaptées au profit des jeunes et
adultes en situation de handicap au travers du sport partagé.
L’organisation d’actions de sensibilisation.
Le soutien dans l'expérience de l'initiative et de la responsabilité, de la citoyenneté ...
Des thèmes que nous abordons :
Les bienfaits de la pratique sportive (santé, épanouissement, socialisation),
La sensibilisation sur le handicap (informations, l’accessibilité, la pratique sportive...),
La Formation.
Une
de
nos
ambitions,
est
de
contribuer
à
l’émergence
réelle
d’une
prise
de
conscience
et
d'une
gouvernance
notamment
locale.
Celle-ci
repose
sur
l’identité
et
la
proximité
des
Communes,
la
dynamique
fédératrice
de
la
Communauté
de
Communes
et
la
participation
citoyenne
qui
interroge
et
contribue
à
la
qualité
de
la
délibération
publique. Cette participation valorise le dialogue social, et l’implication citoyenne de chaque personne.
Une de nos finalité est donc « d’amplifier » ce dialogue social, d’ouvrir un espace où s’expriment diverses
compréhensions du fonctionnement de la cité, les représentations des rôles que s’attribuent les acteurs, leurs
propositions pour maintenir et renforcer la cohésion sociale, les conditions d’une participation de tous à la gestion
des affaires locales.
Des valeurs fondamentales : la Solidarité et le savoir-vivre ensemble
Définition de la situation de handicap :
Le
handicap
reste
encore
une
notion
très
subjective,
souvent
mal
utilisée
et
presque
toujours
connotée
de
façon
négative.
Dans
nos
représentations
collectives,
il
est
associé
à
l’image
stéréotypée
de
la
personne
en
fauteuil
roulant ou de la canne blanche
Pourtant
selon
une
enquête
de
l’INSEE,
publiée
en
2002,
12
millions
de
Français
-
soit
plus
d’une
personne
sur
quatre
–
se
déclarent
victimes
d’une
déficience.
Sur
38
millions
d’actifs,
près
de
13%
indiquent
une
limitation
de
leur
capacité de travail. La notion de handicap recouvre donc une grande diversité de situations.
Selon la loi, le handicap se définit par
«
toute
limitation
d'activité
ou
restriction
de
participation
à
la
vie
en
société
subie
dans
son
environnement
par
une
personne
en
raison
d'une
altération
substantielle,
durable
ou
définitive
d'une
ou
plusieurs
fonctions
physiques,
sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »
L’origine des déficiences :
Les 6 grandes familles de handicap :
La tentation d’établir une typologie des différentes déficiences est forcément réductrice, mais elle permet de donner un
éclairage sur la diversité des situations de handicap.
Le handicap moteur
Il recouvre l’ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des
membres supérieurs et/ou inférieurs
(difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et
manipuler, effectuer certains gestes). En France, 8 millions de personnes sont
touchées par une déficience motrice, de
la plus légère (rhumatisme, arthrose) à
la plus lourde (hémiplégie, paraplégie, tétraplégie). Contrairement aux idées
reçues,
seulement 1% des personnes handicapées utilisent un fauteuil roulant.
Le handicap visuel
Il
concerne
les
personnes
aveugles,
mais
aussi,
dans
la
majorité
des
cas,
les
personnes
malvoyantes.
Dans
certains
métiers,
une personne daltonienne peut-être reconnue comme handicapée. En France,
1 500 000 personnes sont malvoyantes, 60 000 sont aveugles.
Le handicap auditif
La
perte
auditive
totale
est
rare.
Comme
pour
le
handicap
visuel,
la
plupart
des
déficients
auditifs
possèdent
«
des
restes
auditifs
»
pour
lesquels
les
prothèses
auditives
apportent
une
réelle
amplification.
Un
certain
nombre
de
personnes
sourdes
utilisent
la
langue
des
signes
et
d’autres
la
lecture
sur
les
lèvres
pour
communiquer.
Sur
6
millions
de
personnes
sourdes
et
malentendantes, seulement 100 000 utilisent le langage gestuel.
Le handicap psychique
Aucune
définition
exhaustive
n’est
possible.
Néanmoins
on
peut
retenir
que
les
personnes
atteintes
de
difficultés
d’ordre
psychique
souffrent
d’un
malaise
qui
peut
se
traduire,
à
certains
moments,
par
des
comportements
déroutants
pour
les
autres,
car éloignés des conduites convenues et habituelles.
La déficience intellectuelle
C’est une difficulté à comprendre et une limitation dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan de la
compréhension, des connaissances et de la cognition. Les incapacités qui en découlent peuvent avoir des degrés différents
et perturber l’acquisition de la mémorisation des connaissances, l’attention, la communication, l’autonomie sociale et
professionnelle, la stabilité émotionnelle et le comportement.
Les
m
a
l
a
di
e
s in
v
alidantes
Toutes
les
maladies
respiratoires,
digestives,
parasitaires,
infectieuses
(diabète,
hémophilie,
sida,
cancer,
hyperthyroïdie…)
peuvent
entraîner
des
déficiences
ou
des
contraintes
plus
ou
moins
importantes.
Elles
peuvent
être
momentanées,
permanentes
ou évolutives. Près de la moitié des maladies invalidantes sont d’origine respiratoire ou cardio-vasculaire.
Semaine de sensibilisation en écoles
Maternelles et Primaires
Collèges et Lycées
Universités
et
Entreprises….
Généralités